Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 20:59
Bon, excusez moi de ce lonnng retard u_u" mais entre les cours et les moments de pas bien bein... y avait pas beaucoup de temps é_è
Mais bon, j'vais me ratrapper x'3
En tous cas j'espère que cette suite vous plaira ='3




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Une semaine est passée après notre petite visite au château. Une partie de moi me persuadait que je ferais mieux de ne pas y retourner mais je devais y aller à nouveau ! Pour l’enquête, mais pas seulement… Je me sentais comme attiré par cet endroit ou peut-être par cet homme… Lloyd… Je n’ai pas cessé de penser à lui depuis ce soir là… De ses doigts sur ma nuque… Son corps semblait glacé…

 

- Keith !

-…

- Eh ! Tu pense à quoi là ? Devant mon silence, Ryan tapota légèrement sur ma tête.

- Quoi ?!

- Calme toi vieux ! Je viens en paix.

- Ouè c’est ça fou toi de moi j’dirais rien !

- Tu pensais à quoi avant ?

- A rien !

- Je suis persuadé que tu pensais à ta belle princesse !

- Ryan ferme là !

- J’le savais ! Dit-il en riant mais il s’arrêta net en voyant mon regard menaçant. Bon enfèt… je voulais te demander si ça te dirais qu’on aille retrouver ta prin… hum aller au château pour continuer notre enquête ?

- Non, ça ne me dit pas !

- Mais… Keith il faut qu’on avance !

- Je sais, mais on ira un autre soir ! Là je suis fatigué, il faut que je dorme !

- Très bien comme tu voudras. Je rentre alors, passe une bonne soirée.

- Mh toi aussi.

 

Plus qu’un dossier à classer et je vais pouvoir rentrer chez moi et me reposer. Ryan a le don de me taper sur les nerfs parfois… bien que je l’apprécie beaucoup il me lance souvent des piques, même si ce n’est pas méchant, je le sais bien.

Voila maintenant je peux rentrer. Je marche tranquillement dans les rues et entend une musique de fond. Je passe devant une boîte de nuit, j’ai soudainement envie d’y entrer, même si je suis fatigué… ma fatigue attendra ! Je me coucherais plus tard. J’entre, la musique devient plus forte, je reconnaît une chanson de Queen, cet endroit me plait déjà. Il y a pleins de néons, verts, violets, rouges, c’est vraiment beau.

Je me dirige vers le bar et commande un whisky que le barman me sert avec un grand sourire. Je m’assois sur l’un des nombreux sièges qui entourent le bar et m’accoude dessus. Je sirote lentement ma boisson, mes yeux fixant un point invisible, ma tête complètement ailleurs.

Plus les heures passent et plus l’endroit se remplit. J’en suis à mon troisième verre et je n’ai toujours aucune envie de rentrer. Comme si j’appréhendais un événement ou comme si quelque chose me disait de rester ici… Non c’est complètement absurde, il ne m’arrivera rien et je n’ai plus rien à faire ici. Je vais m’en aller…

C’est au moment de me lever que je sens une pression sur mon épaule droite me faisant me rassoire. Je regarde qui cela peut-il bien être mais avant que j’ai eu le temps de tourner la tête cette personne se met à parler.

 

- Je vous paye un verre… Keith ?

 

Je fixe toujours ce point invisible devant et répond d’un faible "oui". Je n’ai pas besoin de regarder qui c’est, je le sait…

 

 

_____________________________________________________________________

 

 

 

Je m’assoie sur le tabouret à sa droite. Il regarde devant lui, pas une fois il a tourné son visage… M’aurait-il reconnût ? Je pense…

Je demande au barman deux whisky puisqu’il à l’air d’aimer ça. Je pousse doucement le verre vers sa main jusqu’à ce qu’il le prenne. Il me regarde et me remercie timidement puis tourne à nouveau la tête. Il n’est pas très bavard…

 

- Quelque chose ne va pas ?

- Tout va bien… Pourquoi me payez vous un verre ?

- Parce que j’en ai envie.

- Vous êtes bizarre…

 

Je souris à ces derniers mots, il est mignon… Les heures avancent et je lui aie finalement payé trois autres verres, il ne tient plus trop en place et sourit pour un rien. Il ne regarde plus devant lui mais autour de lui et quand ses yeux se posent sur moi ses joues prennent une teinte rosée et il baisse la tête. Il devrait arrêter de boire…

 

- Je… Vais partir !

- Je viens avec.

- C’est bon… Je peux me débrouiller… tout seul.

- Non ! Si je dis que je viens c’est que je viens !

- D’accord…

 

Il se dirige vers la sortie et j’en profite pour payer toutes ces boissons. Je le rattrape avant qu’il parte trop loin et marche tranquillement à ses côtés. Il est étrangement silencieux… Je sort une cigarette de mon paquet, il n’a pas l’air d’en vouloir une… Je la fume tranquillement quand je l’entends trébucher, je tourne mon visage vers lui et le sens s’accrocher à mon bras pour ne pas tomber. Il passe finalement son bras dans mon dos et se tiens à moi pour plus de sécurité. (S’il savait…) Je me décide alors à le soutenir aussi en passant mon bras sous le siens. Il lève la tête pour me regarder et me souris timidement.

Je le sens devenir de plus en plus lourd, ses jambes fléchissent, il va lâcher prise… Alors je le retient une nouvelle fois, il est dans me bras et, tout en nichant la tête dans mon cou, murmure un faible "je suis fatigué". Il s’est endormit… Me souvenant du chemin, je le ramène chez lui.

Ça y est je suis à l’intérieur. Le tenant toujours dans mes bras je cherche une chambre, la maison n’est pas très grande donc je trouve vite et l’allonge dans un grand lit. Je lui retire ses vêtements, lui laissant juste son boxer, et remonte les draps sur lui. Je ne préfère pas m’attarder sur la contemplation de son corps, ce n’est pas que l’envie manque… c’est qu’il ne vaut mieux pas. Je commence à partir quand une main se lie à la mienne.

 

- Reste… s’il te plait…

 

Comment ne pas craquer devant ce petit air enfantin si mignon… J’enlève ma longue veste et me glisse avec lui sous les draps. Je remonte à peine les couvertures sur moi qu’il se rapproche et passe son bras gauche sur mon ventre. Je sens son souffle chaud dans mon cou, je ne bouge plus. Ce n’est pas qu’il m’intimide mais pour son bien je ne ferais rien.

Je le sens bouger son bras, il glisse lentement sa main sous mon tee-shirt et la repose à même la peau. Qu’il a la main chaude…

 

- Ta peau est froide…

- Je sais.

- Tu as froid alors ?

- Non.

- Comment ça se fait ?

- Ta peau est chaude, as-tu toujours chaud ?

- Non…

- Eh bien c’est pareil !

- Ah…

 

 

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Je me colle un peu plus à lui tout en laissant mon bras sur sa peau nu. Il est vraiment bizarre… il est gelé et pourtant il n’a pas froid… étonnant. Il ne bouge pas, ne fait aucun geste, tellement étrange… et pourtant il m’attire énormément.

Je sens qu’il passe son bras gauche dans mon dos et qu’il glisse sa main dans mes cheveux. Mes paupières deviennent lourdes, je ne veux pas m’endormir ! Pas maintenant ! Pas tout de suite…

 

C’est déjà le matin, je suis rentré tard, je n’aurais peut-être pas dus sortir. Je sais que j’ai beaucoup trop bu mais je ne sais plus comment je suis rentré ni si j’étais avec… Lloyd… c’est la seule chose dont je me souviens, lui et moi, ici… pourtant je suis seul dans mon grand lit, la place qu’il était censé occuper à mon réveil est à nouveau froide. Peut-être que c’était-ce un rêve… Non ! Je sens encore son odeur dans l’air, sur les draps. C’est tellement étrange… mais le fait présent est qu’il n’est plus là et que j’étais déjà en retard à mon boulot, Ryan devait m’attendre depuis plus d’une heure. Je n’ai donc plus le temps de petit déjeuner, tant pis, je prendrais mon café là-bas.

A peine j’arrive à l’agence que mon meilleur ami fonce sur moi en furie.

 

- KEITH !!! POURQUOI T’ES EN RETARD ???

- Oh, bonjour Ryan.

- TE FOU PAS D’MA GUEULE !

- Bon ça va t’énerve pas comme ça.

 

Voyant que tout le monde nous regardait il me prit la main et me tira précipitamment dans notre bureau.

 

- Keith, y t’arrives quoi en ce moment ?

- Rien…

- Assied-toi et dis le moi ! Je sais qu’y a quelque chose.

- … hier soir… je suis pas rentré directement…

- Et tu disais être fatigué ?!

- Laisse moi finir ! Je suis allé en boîte pour me changer un peu les idées et j’ai bu, beaucoup trop bu… et il est venu.

- Qui ça "il" ? Ta princesse ?

- … Ouè.

- Et ?

- Il m’a ramené chez moi, on a passé la nuit ensemble sans que rien ne se passe et ce matin quand je me suis réveillé il était plus là…

- Comment ça plus là ?

- J’étais seul dans mon grand lit !

- T’es sûr que c’était pas un rêve ?

- Oui j’en suis sûr.

- Et c’est ça qui te met dans cet état ?

- Oui !

- Et après tu va me contredire quand je dit que t’es accro hein…

- Ryan… !

- De toute façon j’ai raison ! Bon… alors ce soir on va au château.

- Pourquoi CE soir ?

- Pour que le revois.

 

Je ne répondis rien, à vrais dire je n’avais rien envie de répondre, je voulais le revoir, sans savoir pourquoi. Et c’est ainsi que la journée se passa le plus lentement du monde, l’attente était tellement insupportable, et Ryan, que la situation amusait beaucoup, ne ratait aucun moment pour me rendre encore plus impatient en me narguant sur l’heure qui donnait l’impression de s’être arrêtée.

 

 

______________________________________________________

 

 

 

Ce n’est pas la nuit qui me réveille mais la faim. Je suis sortis hier soir (Keith…), rentré ce matin avant le jour et avec tout ça je n’ai rien mangé, je me sens faible. Apparemment je suis seul ici, c’est normal. Alors je sors me rassasier, il ne viendra sûrement pas ce soir… (je veux le revoir) Je marche quelques minutes pour me retrouver au centre de la ville dans un petit parc, il a l’air vide mais pourtant une fille est assise sur un bac, seule. Elle est sombre, habillée de noir, tête baissée, cheveux long.

Je m’approche lentement d’elle, elle ne m’entend pas. Me voilà à quelques centimètres de cet humain, elle relève la tête et me regarde avec des yeux brillant puis esquisse un sourire.

 

- Bonsoir.

- … Qui êtes vous ?

- Je me nomme Lloyd. Que fais-tu seule ici ?

- Rien, le temps est long, alors je sors.

 

Je le regarde longuement et ne parvenant plus à me retenir, passe mes doigts sur son cou tout en m’approchant d’elle avec une lenteur calculée. C’est sans attendre que je pénètre cette veine appétissante de mes crocs qui ne demandaient que ça. Ses yeux s’agrandissent, elle a peur et commence à se débattre, j’arrive à la maintenir en place et la vide de ce liquide rouge qui faisait d’elle quelque chose de vivant. C’était bon…

J’allonge son corps sans vie sur le banc et m’éloigne. C’est en sortant du parc que je vois deux hommes qui discutent en riant, je regarde plus attentivement, mes yeux croisent ceux d’un des deux hommes, il ressemble étrangement au journaliste qui était venu avec Keith. Oui, c’est lui… il saisit le bras de son ami et tous deux s’approchent rapidement de moi. Keith est avec lui…

 

- Bonsoiiir !

- Oh bonsoir.

- Nous voulions justement venir vous voir.

- Ah oui ? Pour ?

- Eh bien pour faire la rencontre de votre supérieur.

- Ah, eh bien, j’allais rentrer, venez avec moi et je vous le présenterais.

- Oui merci.

 

Je regarde Keith qui est derrière son ami, tête baissée. Il a l’air gêné… Je commence à marcher et je les entends me suivre. Au bout d’une dizaine de minutes nous arrivons au château, Royd rentre au même moment. Je propose à l’ami de Keith d’aller questionner mon maître, il ne lui fera rien, je le sais. Alors il s’en va laissant Keith seul avec moi.

 

- Tu ne te sens pas trop mal à cause d’hier ?

- Non. Je suis juste un peu fatigué.

-Oh... heu… tu as encore des photos à prendre ?

- Oui, j’en ai pas assez, il m’en faut encore de l’extérieur et quelques autres pièces.

- D’accord…

 

Il va, à droite, à gauche, en prenant des dizaines de photo de l’extérieur de notre demeure, soit cela l’intéresse vraiment, soit il n’a pas le choix. Keith est à présent loin devant moi, son ami journaliste s’approche de lui et à l’air de lui parler. Puis, il le prend dans ses bras et s’en va, laissant le photographe seul ici.

 

 

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Ryan vient de me dire qu’il doit rentrer, il est donc partit. Je l’aurait bien suivit mais je n’ai pas encore finit mon travail alors je reste. Oui, je vais terminer ça, je me retourne et me retrouve face à face avec Lloyd (il m’a effrayé…).

 

- Ton ami est partit ?

- Oui, il avait à faire, il continuera son interview une autre fois.

- Et toi ?

- Moi, je veux finir mes photographies ce soir.

- Très bien, je rentre, tu n’auras qu’à venir quand tu auras finit, que l’on discute.

 

Il se retire sans me laisser le temps de répondre, je crois que je n’ai donc pas le choix…

Ce château est vraiment magnifique mais je ne comprend pas pourquoi il est encore à vendre alors que des gens habitent ici… j’en prends encore quelques une pour enfin ranger mon matériel dans mon sac. Je me dirige vers la porte et cherche Lloyd à l’intérieur de la maison, il est dans le salon. Je m’arrête et le regarde, de geste de la main il m’invite à m’asseoir sur le sofa en face de lui, je le fait. Je me demande bien de quoi il veut me parler…

 

- Tu voulais me parler ?

- Oui, évite de boire trop quand tu sors. Ça ne te réussit pas. Tu te rends compte que j’ai du te porter jusqu’à chez toi ?

- Si c’est pour me faire des reproches je peux très bien rentrer chez moi !

 

Je m’apprête à me lever pour partir quand Lloyd bondit sur moi et me bloque sur le canapé à l’aide de son corps. Ses yeux profond plongent dans les miens, ils me paralysent totalement (j’ai peur…).

 

- Ne t’énerve pas comme ça.

- Tu aurais pu me laisser là-bas ! Je n’avais pas besoin que tu me ramènes ! Ni que tu te ramènes dans mon lit pour t’en aller dès que je m’endors !

- Ah je vois… alors comme ça tu es énervé contre moi…

- Lâche moi ! Laisse moi partir ! Je n’ai plus rien à faire ici !

 

J’ai beau me débattre, ça ne sert à rien, il est beaucoup plus fort que moi. Il m’énerver ! Je vais exploser s’il ne me laisse pas partir, je ne supporte pas d’être coincé ainsi. Je me sens de plus en plus énervé…

 

- Calme toi.

- Laisse moi !

- Non. Je ne te lâcherais pas tant que tu ne te seras pas calmé.

- Mais…

- Shhh.

 

 

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Il tremble, je crois que j’ai le don de le pousser à bout. Ses bras tentent toujours de me repousser mais il faiblit, peu à peu, alors qu’ils faisaient une pression sur mon torse, je les sens tomber, lentement. Son corps, coincé entre le miens et le canapé, semble tellement tendu. Je regarde son visage fin, ses yeux sont clos, sa bouche est entrouverte, mais il ne dort pas… Je sens son corps de détendre, doucement. Il ne tremble plus, sa respiration se fait peu à peu régulière, mais son cœur, lui, bat toujours tellement vite…

Mes mains qui étaient toujours agrippées à ses épaules pour le tenir se détachent doucement. L’une descend sur ses hanches, l’autre remonte jusqu’à sa joue. J’ai l’impression d’être intimidé… je suis toujours dans mon observation de ce beau visage quand je sens une main remonté dans mon dos jusqu’à ma nuque, cette main exerce une faible pression sur mon cou, mon visage se rapproche lentement de celui de Keith jusqu’à ce que nos lèvres entrent en contact…
Par Tsukiyo - Publié dans : Lui ou Elle [en cours]
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Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 20:35
Bonjour à tous chers petits gens qui me lisent encore... déjà je m'excuse pour cette absence [oula j'ai l'impression de dire que ça ces derniers temps u_u"] mais il se trouve que j'ai complètement disjonctée... enfin bref... je n'allais pas bien, je ne vais toujours pas totalement bien mais j'essaye...

Cet OS est une sorte d'extériorisation, j'espère que ça aura servit à quelque chose... à lire ou pas, à vous de voir. Il n'est vraiment pas long, je sais mais bon, je ne pouvait pas rajouter des trucs inutilement. La fin n'étais pas celle prévue à la base... ça me fait bizarre de faire finir ça comme ça... mais bon... voila le résultat...




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Je t’aimais tellement, et maintenant encore. Je crois d’ailleurs que je t’aimerais toujours…

J’étais si bien en pensant à toi, nous étions si bien lorsque l’on pouvais nous compter en tant qu’une seule et même personne. Je le pensais…

 

Je me souviendrais toujours de notre rencontre. Tu étais là, accoudé sur les barrières en bois d’un vieux pont. Tu regardais en bas, le vide tellement profond, celui duquel on ne peut sortir… étais-tu au fond à ce moment là ?

Tu avais l’air tellement pensif, absorbé, tu m’inquiétais… mais je me suis avancé vers toi et me suis accoudé à mon tour t’accompagnant inconsciemment dans ce vide…

Je t’ai timidement demandé ce que tu regardais "en bas", bien que le fond était invisible… tu m’as répondus avec un regard remplit de tristesse qu’il t’y attendait, qu’il t’y attendrais toujours et ce depuis quelques temps.

Je me posais bien des questions, beaucoup de questions, mais le désespoir qui brisait ton beau visage me faisait peur alors je n’ai rien dit. Je me suis juste contenté de regarder une nouvelle fois dans ce néant que reflétaient si bien tes yeux…

Je t’ai proposé d’aller dans un café pour parler, histoire d’avoir un peu de compagnie, toi qui semblais autant perdus que moi, tu as accepté et m’as regardé en souriant d’un air reconnaissant. Nous sommes allés dans cet endroit qui se nommait "Multi’fleur-cafe", il était tellement bien, des fleurs décoraient les murs, d’autres étaient suspendues au plafond, elles étaient tellement colorés, multicolores… tu sais, cet endroit me rendait tellement heureux…

 

Nous ne nous sommes plus vus pendant environ une semaine pour finalement nous retrouver par hasard dans ce café qui était alors devenu celui de notre histoire. C’était tellement beau… nous nous donnions rendez-vous là-bas tous les jours, pendant de longues heures, des heures qui passaient pourtant trop vite à mon goût…

Nous avons passé la nuit ensemble, assis sur un banc près d’une fontaine. Le bruit de l’eau nous apaisait et les milliers de petits points lumineux dans ce ciel si sombre nous faisaient garder de l’espoir. Une étoile filante était passée, tu as sourit et as dit qu’il fallait que l’on fasse chacun un vœu. Les vœux ne se disent pas tu sais, mais j’avais espéré que tu reste avec moi pour toujours… j’aurais du te le dire…

 

Je me souviens aussi de notre première fois. Tu me caressais comme si j’étais en mousse, tu étais tellement patient, tu savais que j’étais fragile et ne voulais pas me faire de mal. Tu sais, les larmes qui ont inondés mon visage quand tu es venu en moi étaient des larmes de réel bonheur. Mais on me l’a souvent dit, toute forme de bonheur est éphémère. Pourtant notre histoire me rendait heureux, j’avais envie d’y croire. De ne pas penser qu’un jour tout s’arrêterais. Je ne pensais pas que cela arriverait si vite…

 

Peu de temps après, nous avons emménagé dans un petit appartement près de la grande ville qu’étais Paris. Il y avait beaucoup de choses à refaire mais ça ne me dérangeait pas, je voulais tout recréer à notre image. Alors nous sommes allés dans un grand magasin dont le nom m’échappera toujours et nous avons cherchés ce qui nous plaisait. Je prenais tellement de choses, tu souriais à chaque fois. Je sais, j’étais un vrai gamin mais il faut avouer que tu étais pareil. Ensemble nous étions vraiment irrécupérables mais maintenant… j’ai changé tu sais… depuis que tu n’es plus là je n’ai plus jamais souris sincèrement… je ne suis plus comme m’as connu, et je ne le serais probablement plus jamais…

Quelque part je me dis que c’est bien que tu ne me vois pas dans cet état mais si tu étais resté, je n’aurais pas changé ainsi. Tu sais, je ne parle plus beaucoup aux gens, bien qu’il y ait quelques exceptions, ils ne te remplaceront jamais, je le sais. Tout comme je sais que je n’ai jamais compensé le vide qu’il avait créé en toi…

Nous ne formions qu’un, nous nous complétions, nous nous comprenions… tu étais tellement de choses pour moi, jamais je n’oublierais ce que tu as apporté à ma vie, ni ce que tu as emmené avec toi… mais tu sais, le bonheur que tu as fait naître en moi était tellement important que je ne peux t’en vouloir de m’avoir abandonné.

 

Mes larmes coulent souvent en pensant à toi, à nous… il est encore trop tôt pour moi de dire que ce sont des larmes de nostalgie, beaucoup trop tôt… car la tristesse qui est en moi inonde tellement mon cœur, si tu savais le vide que je ressent… mes yeux sont-ils à présent aussi sombres que les tiens lorsque tu regardais en bas de ce pont ?

On me dit souvent de t’oublier, on veut me faire croire que cette tristesse passera bientôt, que tu seras vite remplacé… mais je crains que je finirais ma vie avec tout cela encore encré en moi. Je ne veux pas t’oublier…

Tu sais, c’est affreux de penser à quelqu’un sans jamais s’arrêter… tu hantes ce qu’il me reste de vie, tu habites même mes rêves, ça me fait mal… ça me fait mal de me dire que tu n’es plus là et que tu ne le seras plus jamais… de me dire qu’une fois encore je vais me réveiller seul… et cela pour toujours…

Les choses qui me font penser à toi vont me faire perdre la tête… il y en a tellement. Un simple mot, un simple geste, une chanson… je crois que la musique est la pire chose en ce cas là… les chanson qui me faisaient sourire avant me font maintenant pleurer… tu me manque tellement…

Tu sais, lorsque tu es partis, j’aurais aimé que le vent qui t’accompagnait emporte tous ces souvenirs avec toi… j’aurais aimé tout oublier, ne plus me réveiller… j’aurais aimé que tout cela ne soit qu’un rêve, un rêve magnifique dans lequel tu restais avec moi… j’aurais aimé tellement de choses…

 

Pourquoi suis-je allé vers toi ce jour là ? Pourquoi as-tu été si gentil et attentionné ? Pourquoi est-ce que je t’aime ? J’en souffre tellement si tu savais… je ferais n’importe quoi pour que tu revienne… mais même tous les efforts du monde ne suffiraient pas, je le sais…

 

Le jour de ton départ a été le pire de ma vie… je me suis levé un matin, seul, tu n’étais plus là… tu étais partis laissant toutes tes affaires, tes souvenirs… tu as juste prit le temps de m’écrire un petit mot… merci

J’ai passé la journée à te chercher, j’étais tellement déboussolé, je ne savais plus où aller… et puis je me suis souvenus de l’endroit de notre rencontre… quand j’y suis enfin arrivé il faisait nuit, heureusement que j’avais prévu de quoi m’éclairer. J’ai avancé vers les barrières de ce pont et sur la barre métallique, quelque chose était gravé… j’ai illuminé la partie en fer pour lire ce qui y était écrit… même avant de lire, j’ai reconnu ton écriture… si douce, si belle… il n’y avait pas grand-chose d’écrit mais j’y pense toujours… Je t’attendrais

Alors ça y est… tu étais partis le rejoindre… il avait probablement attendu assez longtemps… tu avais fait ton choix, rester avec moi ou le rejoindre au fond… je n’aurais pas cru que tu partirais comme cela pour ne plus revenir… je n’aurais jamais cru que tu suivrais sa trace… tu m’as indirectement trahis mais je ne peux t’en vouloir…

 

Voilà, quelques semaines sont passées après tout cela, quelques mois peut-être, je ne sais plus… je ne veux plus penser, je ne veux plus me rappeler… je veux oublier mes souvenirs ! Les faires partir en cendre pour qu’ils soient à l’image de mon cœur… je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas comment réagir…

Les deux derniers mots que tu m’as laissé sont à la fois tellement signifiants et tellement insignifiants… en partant, tu as brisé mon cœur… en m’attendant… tu brise ma vie… dois-je te rejoindre ? Dois-je recommencer une autre vie ? Je ne sais pas… je ne sais plus où j’en suis… toi qui me disais comment me comporter face à toutes les situations de la vie, tu ne m’a pas appris à sourire après ton départ… tu ne m’apprendra plus rien… jamais…

Tu sais, tu me manque tellement… je crois qu’avec tout ça ma décision est prise… je ne peux me séparer de toi comme ça, je ne peux t’oublier…

Je marche machinalement vers l’endroit de tes derniers mots, de tes derniers gestes, de tes dernières pensées… y en avait-il pour moi ? As-tu pensé à ce que je ressentirais lorsque tu m’abandonnerais ? Je ne sais pas… mais sache que je pense à toi…

L’endroit est désert, comme réservé pour moi… le vent de la solitude me caresse doucement le visage comme ton souffle le faisait… ils ne sont pas là pour m’arrêter… plus rien ne peut me retenir… plus rien… sauf toi…

Je prend appuie sur mes bras et pose mes jambes sur la première barre de la barrière… je regarde le fond… comme tu le faisais… j’y suis presque… j’arrive… attend moi encore un peu, s’il te plait…

Je ferme les yeux et m’apprête à passer de l’autre côté… est-ce qu’il sera plus obscure que la vie que je mène… ou sera-t-il plus clair… je n’en sais rien… à vrais dire, ça m’est égal…

J’ouvre les bras… je sens des ailes me pousser dans le dos… les ailes de la liberté… je vais voler jusqu’à toi… non… je ne peut pas partir… quelque chose me retient… quelqu’un… j’ouvre les yeux et je le voit… un homme me tiens les bras… je le regarde perdu… il me prend dans ses bras et me fais descendre de la barrière… il m’éloigne de toi…

Il me souris et me prend dans ses bras… il ne me demande rien… il sait que je ne vais pas pouvoir lui répondre… tu sais… ses bras me réconforte… je ne le connaît pas mais je m’y sens bien… est-ce qu’il sera pour moi ce que j’ai été pour toi ? Est-ce qu’il redonnera les couleurs que tu as enlevé à ma vie ?

 

Tu sais… je lui en veut inconsciemment de m’avoir retenu… j’étais près à tout pour partir… plus maintenant… il comblera probablement quelques vides, je le sais… ne m’en veut pas d’être resté… je sais que tu me comprendra… je l’espère du moins… je t’aime…
Par Tsukiyo - Publié dans : One Shot
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Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 18:08

///

Bonjour tout le monde ^-^
Non non je ne fais pas un article blablatage pour décorer... enfèt, j'aurais besoin de votre avis sur une de mes fiction...

J'ai décidé de me reprendre en main ! [ouèèè XD] ça fait de longs mois que ma 'fiction Y-Ren-Plaçable est à l'abandon =/
Cause : La fin de mon chapitre quatre me bloque complètement >.<" [oui je sais je suis une incapable TT.TT]
Alors : certains gens m'ont dis que les choses avançaient un peu trop vite entre Asajirô et Daisuke, d'autre pense que non, mais ma p'tite tête ne sait plus !

C'est pourquoi je demande, à ceux qui la lisent et surtout qui s'en souviennent [x3] de me dire ce que vous préféreriez pour la suite ! Soit je stoppe le "lemon" à la fin du chapitre 4 et pour le moment ça ne va pas plus loin entre eux, soit Daisuke n'écoute pas Asajirô et continue ce qu'il a "commencé" !
C'est à vous de voir alors j'attend vos réponses x)

Merci et bisous à tous =3
Par Tsukiyo - Publié dans : Articles Divers
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