Après ce cour prologue ... J'ai ENFIN écris et publier le premier chapitre de cette fiction ^_^
Donc si z'avez lu le prologue et ba j'vous dit bonne lecture pour ce chapitre =D
Et pis dites c'que vous en pensez (^o^)/
Bisous à tous =)
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[Dans le présent]
Asajirô est un garçon de 19 ans. Des cheveux ébène et
des yeux bleus cernés de noirs qui ne laissent passer aucuns sentiments. Il s’habille le plus noir possible voulant noyer ses émotions dans un style particulier. Asajirô a plusieurs piercing, un
au labret décalé droit, un à la langue, un à l’arcade côté droit, un au téton droit et un au nombril. Question tatouage il en a un à l’avant-bras droit côté veines ainsi qu’un de motif tribal sur
la hanche gauche.
Il vit seul dans un appartement au dixième et dernier
étage d’un immeuble. Asajirô ne sort jamais sauf pour aller prendre le métro afin de se rendre à son boulot qui consiste à être croque-mort, n’ayant pas prononcé un mot depuis la mort de son
frère il a réussi à se persuader que ce travail le convenait à merveille.
Les seules personnes qu’il voit encore régulièrement
sont son psy quoi qu’Asajirô reste muet et sa meilleure amie Umiko, celle qui ne l’a pas laissé tomber deux ans auparavant, mais bien sur il ne lui dit rien non plus. Il se contente seulement de
hocher la tête ou d’écrire pour toute forme d’expression.
Ayant coupé les ponts avec le monde extérieur il ne
fréquente qu’elle, il évite même tout contact avec ses collègues de travail.
Un soir alors qu’il regarde la télé seul enfoncé dans
son sofa quelqu’un frappe à la porte. Il se lève péniblement pour aller ouvrir sachant bien que ce ne pouvait être qu’Umiko qui venait le voir.
- Salut toi ! Dit-elle pleine
d’entrain.
Asajirô lui sourit pour la laisser entrer. Elle
déposa un dvd sur la table basse et se retourna les yeux scintillants et un sourire énorme. Asajirô la questionna du regard, il ne comprenait pas son attitude.
- Asajirô … Je t’ais ramené un film pour la soirée,
ça t’occupera ! Tu regardes tout le temps ces émissions ou les présentateurs rigoles pour un rien alors je me suis dit qu’un bon film ne pouvait te faire que du bien ! Elle marqua une
pause avant de reprendre :
- Je
voulais te parler de quelque chose Asaji’ … Je … vais me marier !
Asajirô afficha un sourire et alla la prendre dans
ses bras comme pour la féliciter. Il était vraiment heureux pour elle et, l’homme qu’elle avait, prenait vraiment soin d’elle. Asajirô ne voulait que son bonheur.
- J’aimerais que tu assistes à la
réception !
- …, il se recula mal à l’aise ne sachant plus où se
mettre.
- S’il te plait ! Je ne te demande pas de parler
avec les autres mais vient ! Je ne supporterais pas de me marier sans ta présence ! Alors je t’en pris, fait ça pour moi Asaji’ !
Après quelques secondes de réflexions Asajirô accepta
la demande de Umiko ne voulant pas la décevoir. Il ferait ça, pour elle, même si il avait peur de devoir à nouveau affronter le monde extérieur, le regard que lui lanceraient les autres quand ils
apercevraient le dégoût et la mort qui hante ses yeux, leurs paroles blessantes dues au fait qu’il ne prononcerait aucun mot. Tout l’effrayait, l’étouffait.
Après le départ de sa meilleure amie Asajirô décida
de regarder le film qu’elle lui avait apporté. Au bout de quelques minutes il éteignit la télé pour aller dormir trouvant le film trop ennuyant. Mais une fois dans son lit il mit de bonnes heures
avant de trouver le sommeil …
*- Aji’ fait
attention en traversant la route !
- Te fait pas
de soucie pour moi Ren, tout va bien ! Dis … on va au parc ?
- Heum … si
tu veux. Ren lui sourit et commença à marcher vers l’endroit désigné par son frère.
Ils
s’installèrent sur un banc après avoir marché une bonne quinzaine de minutes. Un groupe d’anciens " amis " s’approcha d’eux, Ren se leva pour faire face au leader de cette
bande.
- Tiens tiens
… comme on se retrouve !
- Tu veux
quoi avec ta bande de chiens ?! Se défendit Ren.
- Ma bande de
chiens ... c’est toi la chienne qui se fait prendre ! L’homme insista sur le dernier mot de sa phrase.
Ren se
retourna vers Asajirô et lui ordonna de rentrer dans l’appartement.
- Rentre
Aji’ ! Et … ne te retourne surtout pas ! S’il te plait …
Asajirô s’éloigna d’à peine quelques mètres qu’il entendit déjà la bande frapper son frère qui gémissait sous la douleur.
Asajirô marchait droit devant lui, des larmes coulait sur ses joues, il ne pouvait pas se retourner, il ne DEVAIT pas se retourner
…*
Asajirô se réveilla le visage inondé de larmes, cela
faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas fait ce rêve, il pensait l’avoir oublié, il pensait pouvoir l’oublier ! Son frère lui manquait
horriblement, Asajirô n’avait jamais rien fait sans lui, Ren prenait sa défense et le protégeait, il ne reculait devant rien. Ses parents ? Ils leurs avaient tourné le dos dès qu’ils avaient
appris que Ren aimait les homme, Asajirô avait préféré suivre son frère plutôt que de rester avec leurs parents.
Asajirô se dirigea vers la sale de bain tel un
automate. Il retira le peu de vêtements qu’il portait pour prendre une douche, il aimait la sensation de l’eau brûlante sur sa peau, là il pouvait laisser aller son désespoir. Ses larmes
coulaient sans qu’il essaye de les retenir, il se sentait lourd, lourd de devoir " porter " la moitié qu’il avait perdue deux ans auparavant. Il permit à son corps de s’effondrer
dans le coin de la douche, apaisé par la chaleur de l’eau qui détendait ses muscles malgré la souffrance qui régnait dans son cœur.
Il se releva et éteignit l’eau à regrets. Il se
rendit à son lit le visage déconfit par la douleur. Allongé seul, dans le noir, il gardait les yeux ouverts et fixait le plafond. La vie lui avait arraché la seule chose qui était importante pour
lui, Ren lui manquait plus que tout ! Il aurait fait n’importe quoi pour partir avec lui cette nuit là…
Un mois avait passé, il n’avait pas refait ce rêve et
ses journées étaient d’une routine inimaginable. Il se levait, buvait un verre de lait, allait travailler, rentrait le soir, avalait le peu de nourriture dont il avait besoin, prenait une douche
puis allait se recoucher. Ses journées ne rimait qu’à ça, rien de nouveau n’arrivait, rien d’habituel ne changeait. A vrais dire il n’attendait plus aucun changement, il survivait comme un animal
qu’on aurait privé de toutes liberté, de toutes lumières. Oui, « survivre » était le terme exact de son existence car il savait au fond de lui qu’il était mort la nuit où Ren a été tué
…
Le jour du mariage de son amie arriva, il se leva
sans envie particulière de suivre cette journée, s’habilla, bu son verre de lait et alla prendre le métro pour se rendre à la cérémonie.
Asajirô redoutait cette journée depuis le jour où
Umiko lui en avait parlé, bien qu’elle soit là il serait seul face à tout le monde.
Il
marcha quelques minutes puis arriva devant la salle, il ouvrit la porte de ses mains tremblante. Il crut vivre un cauchemar quand il aperçut la salle remplit de gens qu’il n’avait jamais vu, de
personnes qui ne savaient rien de lui, de personnes qui allait le juger et le faire replonger …