ore-no-yaoi

Hey =DVoilà le chapitre 7 de S.L. publié ici :
http://tsukinoyaoi.wordpress.com/2009/02/27/sadistic-love-chapitre-7/

Pour ceux qui lisent enjoy =p et merci encore de continuer à me lire TTwTT <3

Ce soir là, Ludwig se décida à aller voir Corry, il voulait lui parler. John le conduisit donc dans les appartements et il se dirigea directement vers la chambre du blond. Une fois à l’intérieur, celui-ci dormait, à moitié nu, Ludwig s’approcha doucement de son chien et passa ses ongles sur son torse imberbe, y mettant une légère pression ce qui laissa apparaître quelques petits filets de sang.

- Ludwig, tu fais quoi ?!

- Je te réveille.

- Et t’es obligé de me lacérer pour ça ?

- Hum… je crois que oui.

- Pfff…

- Tu es agressif ce soir ! Tu sais ce que j’en pense !

- Ouè ! "Tu va souffrir ma salope !"

- Oh, mais c’est que tu me connais bien ! Mais… ce soir tu ne vas pas trop souffrir !

- Et pourquoi ça ? Deviendrais-tu un saint ?

- J’ai à te parler.

Le grand brun se mit à califourchon sur son jouet et lui murmura sensuellement une phrase qui fit frissonner son soumit :

- Mais ne t’inquiète pas petit chien je vais quand même te faire crier de joie !

Ludwig passa sa langue sur les lèvres de son soumit qui commença à retirer les vêtements de son maître. Une fois nu, Ludwig releva le haut de son corps en s’appuyant sur ses avants bras, il fixa Corry d’un regard remplit de désir. Le brun passa sans mains sur les hanches du blond, il enfuit son visage dans son cou et fit en sorte que son chien se cambre. Après quelques secondes de silence, Ludwig s’introduisit violemment dans le corps de Corry. Le visage du blond se crispa sous la douleur infligée par son maître. Le dominant prit directement un rythme très bestiale ne prêtant pas d’attention à la douleur qu’il faisait subir à sa « chose » prostituée.

- Ludwig… pourquoi tu…

- Chut.

- De quoi… voulais-tu me… parler ?

- Hayden ! Est-ce qu’il t’as parler de ce qui c’est passé hier soir ?

- Nan… par contre… j’ai vu ses marques… et je… trouve que tu… y a été vraiment… fort pour une première… fois…

- Je n’ais pas besoin de savoir ce que tu en pense ! Et c’est au dessus de mes forces d’être doux ! Surtout avec quelqu’un que je n’aime pas réellement.

- Tu ne l’aimes… même pas un peu ?

- Je ne peux pas aimer sincèrement quelqu’un que je soumets.

- Tu ne peux pas ou tu… ne veux pas ?

- Je ne l’aime pas, point !

- Mais c’est différent… avec lui… je le remarque bien.

- Tu ne remarques rien du tout !

Ludwig donna un coup de reins encore plus puissant et heurta la prostate de son soumit qui se libéra dans un gémissement rauque suivit de près par son maître. Le brun se leva, se rhabilla et s’en alla sans autres paroles à Corry, sans gestes. Il le laissa là, seul. Il avait prit son pied et maintenant il s’en allait, comme toujours.

Corry restait allongé sur le lit, tentant tant bien que mal de reprendre sa respiration. Il était mentalement déboussolé, des questions bougeaient dans sa tête, tant de questions…

Pourquoi avait-il été différent des autres fois ? Pourquoi ne m’a-t-il pas attaché ? Pourquoi m’a-t-il posé des questions sur Hayden ? Pourquoi s’intéresse-t-il à ce qu’Hayden ressent ? Pourquoi a-t-il haussé la voix lorsque je lui ais parlé des sentiments qu’il pourrait avoir envers Hayden ? Pourquoi ne veut-il pas changer ? Pourquoi ne cherche-t-il pas à changer ? Pourquoi…

Il sombra dans un sommeil remplit de rêves qui ne voulaient rien dire, pleins de questions sans réponses. Changer Ludwig, il savait que c’était impossible, du moins pour lui…

Ludwig était adossé contre le mur du couloir qui donnait sur la chambre de Corry et d’Hayden. Allait-il voir Hayden cette nuit ? Il se le demandait. Mais finalement il sortit du bâtiment et rejoignit John dans la voiture. Il se plaça à l’arrière, comme à son habitude, mais, contrairement aux autres fois, il fixait le paysage extérieur d’un regard songeur que John ne manqua pas à remarquer.

- Vous m’avez l’air bien contrarié monsieur.

- Mh…

Le silence se fit jusqu’à l’arrivée à la demeure principale de Ludwig. Il allait sortir du véhicule quand l’homme au volant reprit la parole.

- Vous savez, monsieur, que si quelque chose vous tracasse je…

- Je sais… merci !

Ludwig s’avança un peu vers les sièges avant et posa délicatement ses lèvres contre celle de son majordome pour enfin se retirer et entrer dans la maison. Oui, il savait qu’il pouvait avoir confiance en lui, mais il n’avait rien à dire ! Plus tard, peut-être…

C’est fou ce que sa maison lui semblait grande tout à coup, il avait l’étrange sensation de se sentir seul, trop seul… Il pensa maladroitement à Hayden, non… il ne fallait pas y penser ! Pas maintenant ! Pas encore ! Trop tard… Il ne voulait penser à aucune de ses putes ! Encore moins à Hayden ! Tout était de la faute de ce gosse ! Et il allait le lui faire payer…

Il finit par s’endormir sans que ces pensées ne lui sortent de la tête. Toutes ces questions l’épuisaient, il ne savait vraiment plus quoi faire. Mais… y avait-il quelque chose à faire ?

Quelques coups à la porte le tirèrent de son sommeil, il se leva du canapé sur les nerfs d’un tel réveil. C’est en ouvrant rageusement la porte qu’il s’adoucit en voyant l’homme qui se trouvait de l’autre côté.

- Salut vieux !

- Dave !

- T’avais l’air énervé ! Où est le problème ?

- Il n’y à aucun problème ne t’inquiète pas !

- Ludwig ! Je te connais tellement bien que j’ai réellement du mal à te croire !

- Je sais mais tu n’as pas le choix !

- Ouè… Bon enfèt j’suis pas venu pour décorer, il faut que j’te rappel que tu as une réunion dans une heure alors ne la loupe pas !

- Heureusement que tu me le dis, il faut dire que je dors pas bien en ce moment… j’allais oublier.

- Je sais c’est pour ça que je suis là.

- J’ai pas encore mangé, tu veux un café ?

- Oh mais c’est le grand méchant loup deviendrait gentil…

Le brun allait refermer la porte quand Dave l’arrêta de son pied et entra dans la maison. Ludwig ne dit rien et suivit son ami dans la cuisine pour préparer le café.

- Sans sucre hein n’oublie pas !

- Ouè ! Attend j’te sers déjà alors arrête de te plaindre ! Et si ça te plais pas tu sors de chez moi !

- Ludwig… t’es rarement agressif comme ça ! Qu’est ce qui ce passe ?

- Rien ! Ne t’en fais pas Dave !

- Si ! Tu m’as toujours tout dit ! Alors je vois pas pourquoi maintenant ça changerait !

- Parce que je sais même pas moi-même ! Je t’en parlerais quand je saurais et que j’en aurais besoin !

- Ok mais en attendant soit pas si agressif avec moi ! J’suis pas une de tes putes !

- Ouè…

Le silence se fit dans la pièce, il resta jusqu’au départ des deux hommes qui se séparent avec un simple geste de la main pour entrer dans leurs voitures respectives.

Ludwig se rendit à son agence pour participer, malgré son manque d’envi, à la réunion organiser par sa secrétaire. Quand il arriva ils étaient déjà tous là, ce qui inquiéta sa secrétaire étant donné que d’habitude, il était toujours le premier et surtout, il était toujours à l’heure. Mais elle ne lui demanda rien, elle savait qu’il ne valait mieux pas mettre le nez dans les affaires du chef.

- Très bien tout le monde est là, nous pouvons donc commencer.

Toutes les personnes présentent prirent places autour de la grande table ovale. Ludwig commença sont discours aux différentes entreprises, les représentants argumentaires ses propos, tout se passa comme d’habitude et cela pendant plus de deux heures.

Vers treize heures, Ludwig reçut un appel de Dave qui lui proposait d’aller manger en ville. Il accepta, n’ayant toujours pas mangé et ne voulant pas déjeuner seul. Son ami l’attendait dans une pizzeria, tout ce qu’il y avait de plus normal, mais ce n’était pas pour déplaire au grand brun. Quand il arriva, Dave était déjà installé à une petite table ronde près d’une grande baie vitrée qui donnait sur un parc.

- Ah Ludwig te voila enfin.

- Ouè, c’est gentil de m’avoir invité…

- Mais ça me fait plaisir ! Alors, comment s’est passée ta réunion ?

- Et bien… Comme d’habitude. Elle avait un effet très soporifique, je suis content qu’elle soit terminée.

- Les affaires étaient bonnes ?

- Comme toujours.

Ils commandèrent chacun leur déjeuner tout en parlant de tout et de rien quand Dave engagea un sujet que Ludwig n’apprécia pas trop sur le coup…

- Et sinon, comment ça se passe avec ton nouveau soumit ?

- Bien.

- Tu y fais bien attention ?

- Oui et puis pourquoi tu me parles de lui ?!

- Eh ne sois pas si agressif ! Je ne fais que parler, rien d’autre ! Pourquoi tu es si piquant sur ce sujet ?

- Pour rien !

- Ludwig… Est-ce que tu te serais trop attaché à lui ?

- Pas du tout ! Arrête de me parler de lui !

- Comme tu voudras... Mais sache que…

- Arrête !!!

Après ces mots très secs Ludwig se leva et sortit du restaurant laissant son ami seul à cette table. Il détestait que Dave le cherche comme ça ! Et puis d’ailleurs… Pourquoi le sujet "Hayden" l’énervait-il ? Il n’y avait aucune raison, et pourtant…

Ludwig s’approcha d’Hayden qui tentait tant bien que mal de se hisser vers le haut du lit mais il fut vite stoppé par le mur dans son dos. Plus le brun souriait et plus le jeune avait peur. L’aîné passa ses mains en dessous du tee-shirt trop long de son cadet et lui retira lentement caressant au passage sa peau qu’il trouvait douce.

- C’est tout de même dommage d’abîmer ce si joli corps…

- Alors… pourquoi vous faites ça ?

- Ne pose pas de questions !

Le maître admira quelques minutes le corps parfait d’Hayden et il prit alors les mains de celui-ci et les attacha avec les chaînes qu’il attacha aux barreaux du lit.

- Ne t’inquiète pas mon beau, si tu ne te débat pas ça ira mieux !

Ludwig prit bestialement les lèvres de son chien qui ne put qu’accepter l’échange qui durât plusieurs longues minutes. L’aîné se recula alors et mit le bandeau sur les yeux de son soumit qui prit encore plus peu. Le brun passa ses doigts sur les traits fins de ce corps offert. Il les descendait délicatement vers le bas ventre de celui-ci et retira le bout de tissus encore présent.

Même si Hayden ne le voulait pas, les caresses de son maître lui faisaient un effet qui se voyait bien sur sa virilité. Il sentit les doigts de son roi caresser son membre dressé de désir et ensuite une main entière l’emprisonner appliquant des mouvements de va et vient violents. Le plus jeune gémissait, autant de douleur que d’excitation ce qui plaisait énormément à son maître.

- Cris mon chien, cris !

- Je…

Ludwig ne lui laissa pas le temps de parler passant la langue sur les lèvres de son cadet qui sortit rapidement la sienne pour la mêler à celle de son roi. La naïveté de Hayden plaisait vraiment au brun, c’est grâce à ce côté si naïf que le plus jeune offrait indirectement tout son corps à son maître, la peur faisant beaucoup.

- Tu aimes ça petit ?

- O… Oui !

- Oui qui ?

- Oui… Maître…

- C’est bien ! On va pouvoir passer à l’étape supérieure !

Ludwig se détacha du corps d’Hayden qui ne voyait rien mais sentait que son maître était face à lui, entrain de retirer les vêtements qu’il portait pour pouvoir faire « l’étape supérieure ». Le plus jeune sentit alors une langue passer lentement dans son cou puis remonter jusqu’à ses lèvres pour y entrer dans la même lenteur qui paraissait si calculée.

Hayden sentit de nouveau son maître s’écarter de lui, plus aucun bruit, le silence, à nouveau. Le jeune ne bougeait plus, pétrifié. Il voulait appeler, savoir si le brun l’avait laissé seul ou s’il était encore là, mais il n’eut pas besoin de demander qu’il fût violemment frappé aux côtes par le fouet que son maître avait ramené auparavant. Il retint un cri mais des larmes coulèrent sur ses joues. Un deuxième coup, puis un troisième, toujours au même endroit. Cette violence continuait et, au bout d’un certain temps, il ne put retenir ses cris.

- Arrêtez ! Je vous en pris !

- Cesse de te plaindre !

- Mais… Ah… s’il vous plait…

Les coups cessèrent, le lit s’affaissa, l’homme s’approchait dangereusement de son soumit qui ne voyait rien du spectacle. Ludwig colla ses lèvres sur celles d’Hayden, mélangeant ensuite sa salive à l’eau salée des larmes de son cadet. Il mit fin au baiser et lui souleva légèrement les hanches, puis il s’approcha lentement de son oreille et lui murmura un simple « gémis ! » qui fit trembler le plus jeune.

Le brun s’introduit ensuite violemment dans le corps déjà meurtrit de son chien qui cria encore plus fort. Un liquide rouge coulait à présent entre les cuisses du plus jeune, il avait mal, très mal, autant physiquement que psychologiquement. Maintenant il savait ce que Ludwig voulait dire par « m’occuper de toi » et « passer à l’étape supérieure », il aurait d’ailleurs préféré ne jamais le savoir.

- Tu es si étroit !

- Vous auriez… pus faire… doucement…

- Ca n’aurait servit à rien !... Et puis tu verras, à force ça ira !

Hayden n’avait plus rien dit, il n’avait jamais eut aussi mal et Ludwig le savait. Il lui donnait des coups de reins vraiment violents mais le plus jeune s’y habituait peu à peu. Il commençait inconsciemment à aimer ça et, sans s’en rendre compte, il gémissait en fonction des coups plus ou moins violent de son maître.

- Je t’avais dit que tu allais… aimer ça !

Ludwig retira le bandeau qui cachait la vue à son soumit, tout en continuant son acte. L’homme planta ses grands yeux verts dans les yeux bruns de son chien, ils étaient embués de larmes, à demi-ouverts. Le brun passa doucement sa main sur la joue du jeune, lui enlevant au passage quelques larmes, puis il posa ses lèvres sur les sienne, quelques secondes, pour ensuite donner des coups encore plus violents dans le corps d’Hayden. Il finit par se libérer dans ce corps meurtrit et se retira, lentement.

- Bon ça suffit pour ce soir, t’en as assez bavé ! J’vais te détacher.

L’homme détacha alors son chien qui enfuit sa tête dans ses bras, remontant ses jambes. Il recommença à pleurer sous les yeux de Ludwig qui ne trouva pas mieux à faire qu’aller dans la salle de bain prendre une douche.

Il revînt une vingtaine de minutes plus tard, après avoir fait couler un bain. Hayden était toujours là, le visage enfuit dans ses bras, il pleurait silencieusement. Ludwig s’approcha de lui et le porta jusqu’à la salle de bain, là il le plongea dans l’eau chaude de la baignoire pour enfin sortir de l’appartement.

Le brun savait que c’était vraiment méchant de le laisser là, seul, son corps meurtrit, mais il préférait faire ça que devoir s’en occuper et être trop gentil. Il ne revînt pas sur ses pas, ne se retourna pas, il entra dans la voiture qui l’attendait dehors et raconta ses "exploits" à son fidèle majordome.

Pendant ce temps là, Corry sortit lentement de son appartement. Il avait entendu des cris dans la pièce voisine et le silence présent l’avait poussé à aller voir. Il entra lentement dans la pièce sombre et se dirigea vers l’autre porte où de la lumière y était, il poussa cette seconde porte et vit Hayden allongé dans la baignoire, la tête contre le mur, son visage inondé de larmes. Qu’est ce que ce salaud avait-il bien put lui faire…

- Hayden…

- Va t’en Corry ! Je veux pas que tu me vois… comme ça ! Je veux être seul !

- Arrête de dire des bêtises Hayden ! Personne ne voudrait être seul après ça !

- J’ai tellement honte…

- Ce n’est pas ta faute et tu le sais très bien ! J’ai bien l’impression qu’il y a été fort pour une première nuit… Tu veux que je t’aide ?

- Je sais pas trop…

- Allé t’inquiète pas j’vais m’en occuper.

Corry s’approcha d’Hayden, il passa du shampoing sur ses cheveux puis sur son corps, faisant bien attention aux endroits où Ludwig l’avait frappé. Tout cela fait, Le blond aida Hayden à sortir de la baignoire, il l’enveloppa dans une grande serviette et le prit dans ses bras tentant tans bien que mal de le rassurer. Hayden répondit à son étreinte, il enfuit son visage dans le cou de son ami et recommença à pleurer.

- Chut… Je suis là maintenant, ne pleure plus.

- Corry j’ai eut si peur !

- Je sais. Ce con est vraiment une brute…

- Je veux plus que ça recommence.

- T’as pas vraiment le choix Hayden ! Personne ne l’a ! On est soumit point ! On peut pas lui dire de nous laisser parce que ça serait encore pire.

- Mais tu sais Corry j’vais te dire un truc… le pire dans tout ça c’est que… j’ai aimé ce qu’il me faisait… Peut-être pas tout mais la plupart…

- Je vois… Mais pourtant il y a été très fort là ! Moi j’avais pas subit autant la première fois.

- C’est censé ma rassurer ?

- Nan désolé.

Le blond resserra son étreinte puis finit par l’emmener lentement dans la pièce sombre à côté le positionnant contre le mur pour qu’il ne perde pas l’équilibre. Il ouvrit ensuite l’armoire et y sortit de nouveaux draps, il les changea mettant tous les "vieux" dans un bac situé dans la salle de bain. Une fois les draps propre mis il prit la main d’Hayden et le fit s’allonger sur le lit vérifiant bien à ne pas lui faire trop mal. Corry le regarda, attendrit, il fallait faire attention à lui et ne pas le laisser tomber. Le blond se faufila lui aussi sous les draps et se lova contre son ami passant ses bras autour du corps de celui-ci. Hayden essaya de ne plus penser à Ludwig et passa lui aussi ses bras sur les hanches de Corry se collant encore plus à lui. Il sentait qu’il pouvait faire confiance au blond, il savait qu’il n’allait rien lui faire, Hayden était d’ailleurs très heureux de s’être fait un ami comme ça si vite, même si il aurait préféré que cela se passe dans d’autres situations. Il serra fort Corry contre lui et finit par s’endormir bien que son maître hantait ses pensées.

- … den… Hayden…

- Mh…

Corry essayait de réveiller Hayden dans l’effrayé, il savait que c’était possible après ce que Ludwig lui avait fait la veille. Il était dix heures et demie et le blond ne tenait pas à passer sa journée au lit, il tentait donc de réveiller Hayden mais devant l’absence de réaction de celui-ci il posa lentement ses lèvres humides sur les joues de l’endormit qui ouvrit ses yeux à ce contact.

- Bonjour Hayden !

- Salut Corry…

- Désolé de te réveiller mais il est presque onze heure !

- Laisse moi encore dormir !

Hayden tourna le dos à Corry qui fit une moue boudeuse en croisant les bras, il soupira bruyamment.

- Bon d’accord on se lève !

- Ouèèè génial !

Hayden s’assit péniblement sur le lit. Le blond lui sauta au coup en passant ses jambes autour de ses hanches ce qui provoqua un gémissement plaintif de son ami qui avait toute sa douleur concentrée là où Ludwig l’avait frappé.

- Désolé…

- Nan t’inquiète pas ça va.

I’ve got ecstasy, but I feel the tea ris falling down. Oh, yes I have got ecstasy, I’m seized with it. Sadistic desire…

Voila des heures que Ludwig se fredonnait cette chanson, cette chanson encrée dans sa tête depuis plusieurs années déjà. Ce soir il était seul, bizarrement il n’avait pas eut envie d’aller passer du temps avec se hommes, il se rendait peu à peu compte qu’ils l’ennuyaient vraiment. Il en voulait des autres, des nouveaux, des pures.

Il somnolait là, solitaire sur son canapé. Sa tête commença à lui tourner, ses paupières devenaient lourdes, il était sur le point de s’endormir quand son téléphone sonna. Il jura puis décrocha.

- Ouè ?

- Ludwig, c’est Dave ! Ecoute j’ai quelque chose pour toi !

- Va z’y explique.

- J’ai trouvé quelqu’un ! Hayden, un jeune étudiant de 23 ans, cheveux d’un noir profond, des yeux brun, très foncés, un mètre soixante-dix environ. Fils de riche, il a hérité de l’argent de ses parents lors de leur décès, il y a deux ans. De caractère il est très timide et naïf, rapidement influençable. Alors, qu’est ce que t’en dis ?

- J’en dis que c’est parfait ! Et bien sur, je ne te demande pas où tu l’as « trouvé » ?

- Non. Tu veux le voir quand ?

- Demain ! Ramène-le dans mes jardins, près du puit, vers quatorze heures.

- Ok ça marche, ç demain alors.

- Ouè, merci Dave !

- Mais de rien.

Il raccrocha. Un nouveau… parfait ! Il avait vraiment hâte de le rencontrer, il devrait même très probablement l’apprivoiser et le dresser comme tous les autres. Comme tous ses chiens, tellement bien dressées qu’ils en deviennent vraiment idiots ! En y réfléchissant bien, même si, au départ, Hayden serait pur, il finirait tout de même par devenir aussi con qu’eux ! Mais bon, il sera son jouet quelques temps et une fois qu’il sera complètement cassé psychologiquement Ludwig pourra le laisser et en chercher d’autres. Ce qu’il faisait était cruel et il le savait, mais il ne voulait pas s’engager dans une relation durable et encore moins tomber éperdument amoureux d’un mec qui finirait par le tromper ou par le tuer mentalement parlant. C’est pourquoi, depuis le début de ses activités, il avait pour but de rester de marbre face aux idiots qui voudraient l’amadouer.

Il ne savait pas s’il en souffrait au fond de lui mais, à vrais dire, il s’en foutait royalement. Tout ce qu’il voulait c’était prendre du plaisir et se faire idolâtrer par ses chiens qui lui servaient de soumis et de cobayes au sadomasochisme.

Parfois certains de ses prostitués lui demandaient s’ils pouvaient passer la nuit chez leur "maître" mais Ludwig refusait, il disait qu’il ne voulait pas de "ça" chez lui. Parfois ils le prenaient mal mais le "roi" les remettait vite en place, il n’aimait pas être désobéit ni qu’on hausse la voix contre lui. Mais avec le temps, peu de personnes pouvaient encore lui résister, Ludwig avait une facilité surprenante à manipuler les gens, les entraînant dans n’importe quel genre de plans plus ou moins foireux. Mais il n’y pouvait rien, il était comme cela, refusant de se montrer faible devant qui que ce soit. Personne ne l’avait vu pleurer, jamais ! Même son majordome à qui il confiait énormément de choses ne l’avait jamais vu blessé ou mélancolique. C’était comme ça.

Il avait finalement finit par s’endormir, pensif, étant tout de même pressé de rencontrer son nouveau jouet, sur un canapé blanc qui lui servait de lit.

Quand il se réveilla il était midi. Il n’avait aucune réunion, aucune rencontre, presque aucune… Il se leva donc tranquillement de son canapé, alla prendre une douche, alla manger son petit déjeuner, encore mouillé, puis, se sécha et mit ses plus beaux habits pour rencontrer son nouveau chien.

Il rentra dans son bureau et se plaça en face des écrans accrochés au mur. Il les regarda attentivement et vit, sur l’un d’entre eux, deux homme marcher dans la grande allé. Ces deux personnes se dirigèrent vers ses jardins, plus précisément vers le jardin central, le plus grand. Ludwig regarda sa montre, il était quatorze heures exactement, Dave savait être à l’heure quand il fallait. Le maître des lieux sourit en voyant le jeune homme qui l’accompagnait, il n’avait pas encore vu son visage mais savait qu’il allait être parfait. Il se décida donc à sortir pour accueillir ses "invités".

Ludwig se dirigea a pas lents vers la puit où les deux autres hommes l’attendaient. En s’approchant il vit que Hayden avait les mains attachées dans le dos, il regardait au fond du puit n’ayant pas entendu le brun approché.

- Ah Ludwig !

- T’es à l’heure Dave… c’est bien.

- Nan mais tu me prend pour qui, je sais ce que j’ai à faire !

Ludwig lui avait sourit amicalement, il aimait beaucoup Dave, même s’il n’était pas vraiment proche de lui il savait que son ami pouvais se mettre dans de sales situation juste pour l’aider.

Hayden regardait la scène, plus précisément Ludwig qui planta à ce moment là ses yeux dans ceux de Hayden. Le jeune était immobile il ne bougeait pas, ne parlait pas. Le brun décida donc d’engager la conversation.

- Bonjour Hayden.

- Bonjour…

-… Dave t’aurait pus éviter de l’attacher ! Il a plus peur qu’autre chose ! Puis il se retourna vers Hayden. T’inquiète pas j’vais détacher tout ça.

Hayden eut un petit mouvement de recul et baissa la tête.

- Ne vous inquiétez pas, ça va…

- Non ça ne va pas ! Je t’enlève ça point !

- D…d’accord…

Après avoir détaché son "prisonnier" Ludwig s’est retourné vers Dave avec un sourire énorme et surtout sadique.

- Dave comment t’a fait pour trouver un mec mignon comme ça ? Enfin en plus d’être mignon il est tout timide ! Tu m’as trouvé la perle rare.

- Fais attention à ne pas le casser trop vite hein !

- Oh non crois moi j’en prendrait soin.

Après ces mots ils entrèrent dans un fou rire incontrôlable sous les yeux perdus de Hayden qui se demandait ce qu’allait lui faire le grand brun. Au bout de quelques minutes leurs rires cessèrent et Dave tourna le dos au deux autres hommes pour partir de la demeure du brun.

Ludwig et Hayden étaient à présent seuls et la nuit tombait. L’homme d'un mètre quatre-vingt-cinq se retourna vers son cadet et lui ordonna de le suivre à l’intérieur.

- Bon… tu veux manger quoi Hayden ?

- Je ne sais pas… ce que vous avez.

- Ok, alors ça sera lasagne ! Installe toi à la table le temps que j’prépare !

- Oui…

Ludwig se dirigea vers la grande cuisine de sa maison et commença à préparer tout ce dont il avait besoin pour se nourrir.

Pendant ce temps là, Hayden était seul dans la salle à manger du brun. L’homme lui avait dit de se placer à la table mais le plus jeune préférait regarder les lieux. A la vue de cette maison il avait été impressionné mais l’intérieur l’émerveillait encore plus, la pièce où il se trouvait était d’un ton rougeâtre avec parfois des effets plus sombres. Ludwig avait vraiment du goût pour ce qui était de la décoration. Hayden admirait vraiment tout cela mais il fut tiré de ses pensées quand le maître des lieux entra dans la pièce.

- Toujours pas assit ?

- Euh… Je…

- Ouè c’est bon fais pas tout un discourt et assied toi c’est prêt !

Hayden exécuta les ordres de son "supérieur" qui prit place en face de lui. Ils commencèrent à manger dans le silence le plus total. Le cadet essayait de faire le moins de bruit possible avec ses couverts pour éviter de gêner le brun qui décida tout de même d’engager la conversation.

- Dave t’a expliqué pourquoi tu es ici ?

- Oui…

- Bon alors tout va bien.

- …

- Et ne sois pas si timide, j’vais pas te manger sur place !

- Désolé…

- Il se fait tard et j’ai pas envie de te ramener dans ton appartement donc tu va rester ici pour cette nuit ! Mais demain je t’y emmène et je te le fais visiter.

- D’accord.

Le repas c’était finit comme il avait commencé, dans le silence. Hayden n’osait plus parler, Ludwig n’en avait aucune envie. Le brun avait ensuite montré les pièces principales de sa maison au plus jeune et l’avait laissé seul dans la salle de bain pour aller rejoindre son lit. Il était allongé sur son lit qui était orné d’une grande couette en léopard, fumant une cigarette, pensant quand une petite tête passa à travers l’embrasure de la porte.

- Heu…

- Ouè ?

- Vous ne m’avez pas montré où je…

- Tu dors avec moi !

L’homme aux cheveux noirs entra timidement dans la pièce refermant la porte derrière lui. Il se dirigea vers le grand lit au milieu de la pièce et entra sous les draps restant au maximum collé au bord pour ne pas, encore une fois, gêner son "maître". Ludwig éteignit la lumière et passa lui aussi sous les draps, mais, contrairement au plus jeune, il ne tenta pas de rester au bord et ne se gêna pas pour s’étaler dans le lit.

- Bonne nuit Hayden.

- B… bonne nuit.