Koroshi-au yokubou ni midare-hajimeta out line. Hikisakareru kuroi dress shikai o someru desire.

Hayden fut tiré de son sommeil par ce début de chanson qui venait apparemment du réveil situé sur la table de chevet opposée à lui. Il se retira péniblement des deux bras qui l’entouraient et se dirigea à pas de loup vers la porte.

- Tu comptes aller où comme ça, Hayden ?

- Euh je…

Le plus jeune ne bougeait plus. Il avait été comme prit sur le fait et n’osait plus faire aucun geste ni même se retourner. Il regardait droit devant lui, il entendit le bruit des draps qui s’ouvrent et la personne en question s’approcher.

- Attention je te surveille petit !

Ludwig souffla dans le cou de son cadet qui tremblait de peur. Le brun leva sa mains droite et la passa dans la nuque d’Hayden, il la descendait le long du dos de celui-ci puis le remonta lentement et enfin, dans un geste brusque et rapide, la redescendit violemment laissant des marques à Hayden, des marques qui laissèrent vite perler quelques goûtes de sang. L’homme sortit ensuite de la pièce laissant le plus jeune seul, perdu.

Ludwig descendait lentement les escaliers, il n’avait pas regretté ce qu’il avait fait à Hayden au contraire, sa passivité l’avait encore plus excité. Il se dirigea à la cuisine pour préparer de quoi manger quand il entendit le jet d’eau de la douche couler mais il n’y prêta pas plus attention et reprit la préparation du petit déjeuner. Quand Hayden arriva dans la pièce Ludwig se tourna vers lui, le regard inexpressif, et lui tendit une tasse de café ainsi qu’un croissant.

- On va partir vers dix heures !

- D’accord…

- Tu rangeras toute tes affaires j’veux pas que y en aient qui traînent ici !

- Oui.

Après ces mots le maître de maison alla prendre une douche laissant à nouveau son nouveau chien seul. Hayden en profita pour visiter d’autres pièces, il entra dans un énorme salon, au centre se trouvait un canapé de cuir blanc, une grande télé plasma accrochée au mur. Ses yeux se posèrent sur l’horloge contre le mur, neuf heures et demie, il se décida donc à sortir de la pièce et à aller ranger le peu d’affaire qu’il avait sortit pour être prêt devant la porte d’entrée à dix heures.

Ludwig s’approcha de lui et sortit de la grande demeure suivit de son soumit qui regarda une dernière fois cet endroit sachant que ça serait très probablement la dernière fois. Les deux hommes entrèrent dans une voiture assez modeste, ni trop grande, ni trop petite. Au volant il y avait un homme d’une trentaine d’année environ, roux, les cheveux mi-long. Ludwig s’en approcha et lui embrassa la joue.

- Bonjour John.

- Bonjour Monsieur.

- Je te présente Hayden, il fait à présent partit de la "famille". Emmène nous donc dans les appartements !

- Très bien.

L’homme roux démarra et ce fut le silence, plus personne ne parlait, Ludwig se pencha à l’avant pour passer un disque dans le lecteur, la musique commença, une chanson assez violente, Hayden tenta de regarder la pochette pour savoir qui l’interprétait et il lu a voix basse :

- "Crows"…

Le brun tourna la tête vers lui et le regarda avec étonnement, Hayden ayant le visage approché de la pochette du disque qui était sur la tablette du côté de Ludwig. Le jeune se redressa rapidement et regarda par la vitre, admirant le paysage. Après une vingtaine de minutes de route ils arrivèrent à destination et tous sortirent de la voiture.

Le nommé John partit de son côté tandis que Hayden suivait Ludwig qui entra dans un grand hall. Le brun marchait dans les différentes pièces, les montrant au nouveau. La cuisine, plutôt grande, toute blanche. Un salon, avec des billards, des jeux vidéo, les murs étaient turquoise.

Ils se dirigèrent ensuite vers l’ascenseur et celui-ci s’arrêta au troisième étage. Les portent s’ouvrèrent sur un couloir tenté de jaune et de orange avec parfois des bordure dorées.

- C’est bon t’as finit ton inspection on peut continuer ?

- Ou… oui désolé…

- Bon voila c’est là !

Ludwig venait d’ouvrir la porte, l’appartement numéro « 32 ». Le jeune entra timidement et allumé la lumière, la pièce était vraiment sombre. Pas beaucoup de clarté, une toute petite fenêtre ronde, un lit, une armoire en face de celui-ci avec un énorme miroir en face, du parquet gris, un tapis noir, un lustre qui envoyait une lumière faible, des murs pourpres, une pièce vraiment sinistre, à un tel point que Hayden en eut des frissons. Il allait devoir rester ici pour un temps infini, seul la plupart du temps, sauf quand son maître voudra bien venir le voir et même quand cela serait le cas le cadet en souffrirait plus qu’il n’en profiterais. Il en était effrayé.

- Il ne faut pas que tu ais peur, tu t’y habituera vite !

- Comment voulez-vous que je m’habitue à une telle chose ?!

- Ne sois pas si agressif Hayden !

- D … désolé…

- Je pense que Dave t’a dit que je détestais qu’on hausse le ton envers moi non ?

- Oui…

- Alors ne le fait pas ! Ça vaut mieux pour toi !

- …

Hayden allé ensuite vers une autre porte de la chambre, beaucoup plus lumineuse cette fois, des grandes fenêtres, des murs blanc, la salle de bain. Très bien proportionnée, une douche spacieuse, une grande baignoire, des grands miroirs, et pleins de spots incrusté dans le plafond, lui aussi blanc. Le jeune s’approcha des vitres et regarda dehors, il y avait vraiment une belle vue sur des jardins magnifiques, tout était coloré, du vert, du rouge, du orange, c’était magnifique. Vraiment rien à voir avec l’autre pièce qui ressemblait plus à un décor de film d’horreur.

Hayden alla rejoindre Ludwig dans l’autre pièce. A peine fut-il revenu dans cet endroit sombre qu’il perdit son petit sourire qui s’était installé.

- Bon pour ta première soirée ici je vais bien m’occuper de toi !

"Bien m’occuper"… Qu’est ce que ça voulait dire pour Ludwig ? Hayden était de moins en moins rassuré, plus Ludwig parlait, plus il en savait sur lui, plus il découvrait les lieux, plus il avait peur. Le plus jeune n’aurais jamais cru qu’un jour cela lui arriverait, il appréhendait vraiment le moment où Ludwig allait "s’occuper" de lui.

- Sinon pour le reste de la journée tu peux faire ce que tu veux ! Il y a une salle de jeux, à toi de voir ce dont tu as envie ! N’ais pas peur des autres mecs, il ne vont rien te faire et comme tu es nouveau, les plus anciens essayeront probablement de te rendre à l’aise dans cet endroit !

- Il y en a beaucoup ?

- Une dizaine. Ce sont les principaux ! Les autres ne sont pas dans ces bâtiments.

- Ah je vois… Et là ils sont où ? Je ne les ai pas vu avant.

- Oui quand je fais faire une visite à quelqu’un ils restent dans leurs appartements mais ils en sortiront pour midi !

- D’accord.

- Bon certains d’entre eux sont assez paranos mais ne fais pas attention à eux.

- Ils ne vont rien me faire ?

- Pas plus que moi !

Après ces derniers mots Ludwig sortit de la pièce en lançant un "à plus tard" à l’attention de son cadet.

Hayden le regarda partir. Il se décida à ranger ses affaires dans l’armoire pour faire passer le temps, cela fait il entra dans la salle de bain et s’assit sur le rebord de la fenêtre pour regarder tout ce qui se passait dehors. Il aimait beaucoup cette pièce et être à cet endroit était, pour lui, un moyen d’oublier tout ce qui se passait autour.

Il resta là plusieurs minutes, même une heure pour tout dire. Puis descendit péniblement de son "perchoir" et sortit de cet endroit. Il descendait les marches, n’ayant aucune envie de prendre l’ascenseur, il arrivait enfin en bas et entra dans le réfectoire. Il y vit une grande table avec exactement douze hommes autour, ils étaient tellement occupés à manger qu’ils ne remarquèrent pas que quelqu’un s’était assit à la place libre de la table. Hayden était mal à l’aise, il avait l’air si invisible à leurs yeux. Mais un homme à sa droite se tourna vers lui et le détailla du regard, le jeune baissa la tête, gêné.

- Bonjour, je m’appelle Corry. Tu es le nouveau ?

- Euh… oui.

- Enchanté !

Le dénommé Corry lui tendit chaleureusement la main, Hayden la prit dans la sienne et ses yeux se posèrent sur des marques rouges sur le poignet de son voisin.

- Oh... Ne t’inquiète pas ça ce n’est rien, je me suis juste un peu trop débattu… Mais dis moi comment tu t’appelle ?

- Je m’appelle Hayden…

- C’est beau.

- Merci…

- Hm… Je sais c’est pas facile d’être ici, surtout le premier jour ! Mais t’inquiète pas j’vais t’aider à t’intégrer dans le groupe.

- Oui, c’est gentil.

- C’est normal ! Tu sais bien qu’on y soit à peu près habitué, ça a aussi été dur pour nous au début ! Je sais que tu n’as pas choisis de venir ici mais il va falloir être fort ! Tu sais… Notre maître n’épargne personne !

- Je sais quelqu’un m’en a déjà parlé. Ça me fait peur, vraiment !

- Je sais…

Après ces quelques mots ils mangèrent, riant de temps en temps. Hayden appréciait déjà Corry, il n’avait pas l’air bien méchant. Ils passèrent l’après midi ensemble dans la salle de jeux à faire des parties de jeux vidéos, à parler, apprendre à se connaître. Et, après le repas de soir, se fut le moment pour tout le monde de retourner dans son appartement.

Hayden entra donc dans la pièce noire. Il alla dans la salle de bain et alluma toutes les lumières pour être dans la clarté totale. Il se déshabilla et prit une douche bien chaude. Il essayait de ne pas penser à la soirée qui allait poursuivre, il avait peur. Le jeune enfila un tee-shirt long qui lui allait jusqu’au genoux et il sortit ensuite de la pièce pour se diriger vers son lit.

- Alors tu as passé une bonne journée Hayden ?

- …Oui !

- Désolé de t’avoir effrayé… tu es vraiment mignon dans ce tee-shirt !

Hayden rougit et ne répondit rien. Ludwig s’approcha lentement de son cadet, il passa sa main dans ses cheveux puis la fit glisser jusqu’aux genoux du jeune et la passa sur la peau de celui-ci. Il la remonta, doucement, caressant le torse de l’homme en face de lui. Le maître fit une pression sur le corps de Hayden et le fit s’allonger sur le lit puis il se plaça au dessus, le regardant dans les yeux. Il commença par passer sa langue dans le coup du jeune, ses mains se baladant toujours sur le corps de celui-ci. Hayden tremblait ce qui fit encore plus sourire le dominant qui planta bestialement ses ongles près des hanches de son cadet qui ne put s’empêcher de gémir de douleur.

- Attend moi là petit ! Je vais chercher quelques choses et je reviens ! Sois sage !